Bonjour,
Tu peux trouver la réponse en question via le lien ci-dessous.
http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ990415540&idtable=q150950|q164736&_nu=15540&rch=qs&de=19980108&au=20080108&dp=10+ans&radio=dp&aff=sep&tri=da&off=0&afd=ppr&afd=ppl&afd=pjl&afd=cvn
Mais, il me semble que le prestataire a une lecture légèrement fantaisiste de la réponse :
En effet, on peut y lire : \"Le fait, pour le propriétaire ou l\'occupant régulier d\'un immeuble d\'habitation non desservi par le service public de l\'assainissement collectif, de recevoir un avis de passage pour le contrôle des installations d\'assainisement non collectif dont il doit être équipé atteste du caractère effectif d\'un tel contrôle. \"
Certes, le service existe et est opérationnel. La mission est \"rendable\", mais pas rendue...
S\'agissant d\'une redevance, elle n\'est applicable qu\'une fois le service rendu (voir la jurisprudence du TI de Montbrison et ici :
http://www.spanc29.net/forum/viewtopic.php?id=361).
Dans le cas d\'un SPANC, ben, pour le coup, le service c\'est bien le contrôle tel que l\'a précisé l\'arrêté interministériel du 6 mai 1996.
Par contre, en application de l\'article L. 1331-11-1 du CSP, l\'usager peut se voir obligé de régler un montant au moins égal à la redevance... Et ici, il ne s\'agit plus strictement d\'une \"redevance ANC\", mais d\'une pénalité financière...
Bon, après avis de juriste, pour mettre en application cette pénalité en limitant les risques, mieux vaut faire valider par les élus (délib.) une procédure type (du style 2 envois en courrier \"normal\" précisant un RV + un envoi en ER/AR suivi d\'une visite sur place le jour prévu avec qq d\'assermenté pour le CSP (passque la parole d\'un pauv\' technicien non assermenté, ben ca vaut pas grand chose).
Bon courage.
GB